La nomination de M. Pap Ndiaye en tant que Ministre de l’Éducation Nationale marque une rupture. Le snU.pden-FSU la réclamait depuis de nombreuses années. Cette marque de rupture pour notre ministère ne doit pas faire oublier qu’elle se place sous la définition des orientations politiques du Président Macron. Or, la politique éducative annoncée par le Président Macron est en opposition avec ce que souhaite le snU.pden-FSU pour l’Éducation Nationale et les personnels de direction.
Vous retrouverez en fin d’article un certain nombre de points qui le constatent et qui sont développés dans notre demande d’audience auprès du Ministre de l’Éducation Nationale nouvellement nommé.
Ce contexte politique peut et doit évoluer.
Les élections législatives dont le premier tour se déroulera dans trois semaines seront déterminantes pour construire la majorité qui définira les orientations politiques de cette législature. Les conséquences pour l’évolution des fonctions publiques et de l’Éducation Nationale seront primordiales. Celles par contrecoup sur les personnels de direction, tout aussi importantes.
Nous nous étions exprimés lors de l’élection présidentielle avec un positionnement en deux points :
- Bilan extrêmement négatif du premier quinquennat Macron
- Opposition à l’extrême droite
Un élément complémentaire est à prendre en compte pour ces élections législatives, la recomposition des forces de gauche. Regardons alors les programmes et constatons.
- Développement et valorisation des fonctions publiques,
- Revalorisation indiciaire pour les personnels,
- Mixités dans les EPLE et lutte contre les ségrégations,
- Revalorisation de l’enseignement professionnel en lycée,… ces orientations ne se retrouvent ni dans le programme de la majorité présidentielle ni dans celui des partis classés à droite.
Pour que nos idées progressent, elles doivent trouver une issue dans les urnes. Les 12 et 19 juin, les personnels de direction doivent pleinement se mobiliser.
Igor GARNCARZYK
SG snU.pden-FSU